Approche paramédicale à part entière réglementée par le code de la santé, la kinésithérapie est une technique assez récente, mais qui est déjà si sollicitée pour les personnes ayant souffrant des problèmes au niveau des muscles. C’est le kinésithérapeute qui dispense les soins et ils ont suivi des formations spécifiques pour pouvoir s’y prendre. On confond souvent cette approche avec l’ostéothérapie alors que ce sont deux pratiques bien différentes, bien que complémentaires. Mais alors, dans quels cas faire recours à cette pratique ?
Deux minutes pour tout comprendre sur la kinésithérapie
Pour aller droit au but, c’est une approche paramédicale visant à soulager les problèmes musculaires. Le kiné qui la pratique dispense les soins, soit manuellement, soit à l’aide des outils spécifiques afin de faire bouger le corps, plus précisément les muscles. Le travail en question peut se faire de manière active, c’est-à-dire via des exercices de gymnastiques ou parfois de musculation. Mais ils peuvent également s’effectuer de manière passive, notamment en faisant recours à des techniques spécifiques comme le massage, les étirements ou la mobilisation ou encore à des machines comme l’électromusculation.
Étant donné que c’est une approche médicale très réglementée, seuls les professionnels de la santé peuvent dispenser les traitements. On parle aussi de masseurs-kinésithérapeutes. Et si dans la majorité de cas, on fait recours à la kinésithérapie dans le cadre de traitements à titre curatifs, il est tout à fait envisageable de s’en servir à titre préventif. N’empêche que la rééducation est la première raison qui incite les patients à faire recours à cette approche.
Dans quel cas la kinésithérapie est indiquée ?
En général, les pathologies rhumatismales à l’exemple de l’arthrose sont les premières raisons de faire recours à la kinésithérapie. C’est pour la bonne raison qu’elle aide grandement à lutter contre les différentes raideurs au niveau des articulations ainsi que les autres douleurs causant la perte de mobilité. Aussi, on recommande fortement cette approche paramédicale pour les patients qui ont besoin de procéder à des drainages lymphatiques.
Pour les personnes souffrant des problèmes respiratoires, il est également possible de faire recours à la kinésithérapie afin de dégager les voies respiratoires. Il s’agit d’une approche assez courante qui vise à désencombrer les bronches. Ainsi, la pratique se présente réellement intéressante pour soulager les problèmes de bronchites. Enfin, la rééducation orthopédique est la première spécialité de cette pratique.
Quelles sont les contre-indications de la kinésithérapie ?
Il est déconseillé de procéder à la kiné quand on souffre de fractures ou d’autres cancers. D’après des études menées sur ce sujet, il semblerait que les massages risquent d’aggraver la maladie en favorisant la dissémination des tumeurs. Cela en va de même pour les personnes ayant une fragilité osseuse ou bien ligamenteuse. Certaines techniques peuvent en effet se révéler inadaptées à cette catégorie de personnes.
En cas de fractures au niveau de côte ou bien en cas de problèmes pneumothorax comme le spasme bronchique, il n’est pas conseillé de faire recours à cette pratique. Après tout, le médecin vous dira la même chose.