Des seins flasques et tombants sont la hantise de beaucoup de jeunes femmes, car ce sont les prémices d’une avancée en âge. Si la peur de vieillir ou de paraître âgée plus que nature rebute la plupart de la gente féminine, certaines n’hésitent pas à faire appel à la chirurgie esthétique pour pallier retarder cette échéance ! Mais la chirurgie esthétique peut-elle résoudre ces inconvénients avec efficacité ? Le point sur la situation.
Quelques appréhensions infondées
Deux sortes de femmes ont tendance à opter pour l’implantation d’une prothèse mammaire, celles qui ont des seins menus par nature et celles dont les seins ont tendance à s’affaisser. Un implant mammaire permet d’augmenter le volume de la poitrine ou encore d’embellir une poitrine disgracieuse. Cela fait des années que les chirurgiens esthétiques ont découverts le produit miracle qui pouvait gonfler ou compenser un flétrissement de leurs seins.
Mais avant les années 2002, au temps où la chirurgie mammaire en était encore à ses débuts, les rumeurs ont pointé du doigt ce procédé pour être la cause de différents troubles. Le gel de silicone fut accusé d’être le responsable des maladies auto-immunes, comme la polyarthrite rhumatoïde ou même d’un cancer du sein ! Mais d’après des études établies sur de longues périodes, il a été établi qu’il n’en était pas ainsi, le gel de silicone fut lavé de tout soupçon et a pu refaire surface auprès des chirurgiens praticiens.
Une implantation mammaire est-elle anodine ?
Si le résultat de ces études est fondé, peut-on dire avec certitude qu’une prothèse mammaire est sans danger pour la santé des femmes traitées ? Eh bien oui ! Pas plus qu’il ne gêne aucunement l’allaitement, un gel de silicone est tout à fait anodin pour le corps humain à cause de sa structure naturelle. Soulignons seulement que pour les femmes qui allaitent, ce fait doit être précisé au chirurgien qui doit prendre certaines précautions.
Comme toute opération de chirurgie esthétique, les femmes traitées doivent effectuer de contrôles stricts pendant une durée déterminée, en l’occurrence durant une quinzaine de jours après l’opération. Puis au bout de 3 mois, 1 an et si aucune complication ne survient, tous les 5 ans. Mais il est impératif de consulter obligatoirement le chirurgien dès qu’une douleur ou une gêne quelconque se produit au niveau du buste.
Les risques possibles
En réalité, l’opération n’est pas toujours anodine, mais quelques complications peuvent se présenter, comme :
- La contracture capsulaire
Il s’agit d’une réaction normale de l’organisme envers tout corps étranger détecté par les neurones, ces derniers secrètent des anticorps pour se protéger. C’est une sorte de capsule qui enveloppe l’implant tout entier, des fois elle peut être douloureuse (et inesthétique) et doit nécessiter une nouvelle opération.
- Une rupture du gel (spontanée ou accidentelle)
Quelques fois aussi, le gel peut se rompre et se propager au dehors de son enveloppe fibreuse, ce qui entraîne une réaction de l’organisme face à cet intrus. Il y a alors apparition de nodules et même parfois de ganglions inflammatoires, l’ensemble sera alors disgracieux et doit être remplacé chirurgicalement.