Les effets des smartphones sur le cerveau ne sont pas encore entièrement compris, mais les scientifiques sont sûrs de certaines choses. Par exemple, le fait de regarder un écran enferme les gens dans une boucle cognitive étroite dans laquelle ils recherchent constamment des récompenses et subissent un afflux d’hormones de stress lorsque ces récompenses n’arrivent pas. Cette situation peut créer une dépendance et distraire certaines personnes, interrompant leur capacité à se concentrer, à entendre ou à lire clairement, ou à se souvenir.

Une mémoire modifiée

La capacité de mémorisation du cerveau est infinie. Mais si notre cerveau reste « génétiquement constant », il s’adapte culturellement aux innovations de l’époque, explique le neurologue Lionel Naccache.

Notre rapport à la mémoire a ainsi changé, note-t-il, citant une expérience américaine de 2011 : lorsque nous cherchons une information, plutôt que de faire appel à notre mémoire, nous avons plutôt tendance à essayer de trouver notre smartphone, c’est-à-dire… l’objet susceptible de stocker cette information.

L’addiction au smartphone a un impact négatif sur les performances cognitives, notamment sur la capacité à se concentrer et à effectuer des tâches en séquence et sur l’assimilation des connaissances.

Aujourd’hui, la possession d’un smartphone stimule l’interconnectivité. Mais elle induit aussi une perte d’autonomie et un sentiment d’exclusion.

Sa présence disperse nos facultés mentales et affaiblit leur fonctionnement.

Un système de récompense déréglé

Les écrans, les jeux et les réseaux sociaux d’aujourd’hui ont un effet hypnotique sur le cerveau. Un système de récompense déréglé peut conduire à l’addiction.

Tous les téléphones portables sont passés par l’œil qui regarde l’écran. Il n’est donc pas étonnant que 50 % des personnes éprouvent des difficultés à se défaire de leur dépendance aux smartphones.

L’utilisation régulière du smartphone entraîne une dérégulation du système de récompense du cerveau. Afin de maintenir cette excitation, l’utilisateur s’engage de plus en plus sur les écrans.

C’est pourquoi une addiction au numérique peut être observée : certaines personnes ne peuvent s’empêcher d’utiliser leur téléphone portable, même lorsque cela n’est pas pratique (pendant les repas, le soir, etc.).

Un sommeil perturbé

Les scanners cérébraux de personnes regardant un écran de smartphone ont révélé que l’effet hypnotique est médié par la voie mésolimbique, une partie du système de récompense du cerveau.

Cet état d’esprit pousse souvent les utilisateurs à renoncer au sommeil pour absorber davantage de données.

En matière de santé, les dangers sont nombreux : le risque de douleurs cervicales ou lombaires augmente, l’hygiène peut être négligée (le téléphone est touché par nos mains tant de fois dans la journée, mais nous oublions de le nettoyer), tandis que notre mode de vie devient sédentaire sans que nous nous en rendions compte.

C’est bien connu, un smartphone a un effet hypnotique sur le cerveau. Les gens passent de plus en plus de temps devant leur téléphone ou leur tablette, se rendant la vie plus difficile, sans même s’en rendre compte.

Ces interruptions entraînent une diminution de la qualité du sommeil, une augmentation du stress, de la pression artérielle et du rythme cardiaque.

Comment contrer ces effets néfastes ? Les médecins recommandent de les éteindre une heure avant d’aller se coucher.

Les ondes delta : Pour obtenir un sommeil profond réparateur

Les ondes delta sont celles que l’on retrouve le plus souvent pendant le sommeil, mais elles sont également présentes dans la relaxation totale. Comprendre la fonction des ondes delta nous permet de mieux dormir correctement, en analysant leurs fréquences et leurs amplitudes.

D’ailleurs, vous pouvez voir plus d’infos ici : https://soi-libre-heureux.com/reussir-se-detendre-avoir-sommeil-reparateur-ondes-delta/. Le cerveau, une fois éveillé, a une forte demande en oxygène, mais lorsqu’il est sur le point de s’endormir, il réduit son activité.

Il passe d’une phase d’éveil à une période de repos ou de relaxation au cours de laquelle des ondes delta d’amplitude accrue peuvent être détectées dans le cortex cérébral.